On ferme boutique !
Durant la période de fin d’année, tout est fait pour que flotte autour de nous un air de fête. Une atmosphère particulière qu’on ressent et qu’on peut même presque palper.
Il faut dire que nous sommes particulièrement bien aidés.
Les villes sortent leurs plus beaux atours.
Les plus beaux décors lumineux sont installés dans les rues.
Les magasins sortent le grand jeu avec un marketing de saison.
Que cela soit à l’intérieur, voire parfois à l’extérieur, les maisons se mettent en mode Noël.
Les chaînes de télévision commencent, dès le mois de novembre, par la programmation de téléfilms sur la magie et les miracles de Noël, accentués par des publicités qui nous montrent le grand plaisir qu’il y a dans la consommation et les joies d’offrir des cadeaux aux siens.
Sur les ondes radios, on nous matraque l’ouïe avec des chansons de Noël qui tournent en boucle et qui nous restent dans la tête pendant des heures.
Tout est fait pour nous mettre en condition, nous installer confortablement dans un fauteuil moelleux, chaud et douillet, nous amenant calmement mais sûrement vers les fêtes de fin d’année.
Et je n’y échappe pas, l’ambiance de Noël me séduit et me donne de la joie.
J’aime les fêtes de fin d’année et l’atmosphère qu’il y a autour.
Esthétiquement parlant, je trouve que ce sont les plus belles fêtes de l’année.
C'est également une excellente occasion pour réunir toutes les personnes qu’on aime et passer du temps ensemble.
J’aime partager des moments en famille, l’excitation liée aux échanges de cadeaux, la joie autour de la table et la bonne humeur partagée en famille ou entre amis.
Comme beaucoup, durant cette période, on aime se faire plaisir et faire plaisir aux autres.
Malgré des hauts et des bas tout au long de l’année, faire la fête est bon pour le moral mais surtout un excellent moyen de la clôturer en toute beauté.
Et comme on commence toujours l'année comme on l’a terminée, on débutera la nouvelle avec le sourire.
Mais alors pourquoi ai-je un sentiment étrange ?
Le sentiment désagréable lié au fait que l'on veuille m’emmener quelque part sans violence et sans contrainte, limite avec mon accord.
Mais vers quoi, vers qui ?
Dit comme ça, j’ai l’impression de décrire l’histoire d’un bovin qui est préparé et qu’on dirige calmement vers l’abattoir.
Et si je vous disais qu’on n'en est pas loin …
A coup de marketing, de lobbying, de matérialisme, de courses aux cadeaux, on veut nous éblouir et nous détourner par tous les moyens afin d’occulter une réalité spirituelle !
Le temps des fêtes de fin d’année est souvent synonyme de générosité, d’excitation, de courses et de dépenses excessives.
On préfère nous faire croire que le plus important est de trouver le sapin idéal, des décorations éblouissantes, des cadeaux parfaits pour chacun, et la préparation minutieuse d’un repas élaboré.
Les séries et les films programmés par les chaînes de télévision nous font croire à la magie de Noël et insinuent que nous devrions nous attendre au miracle de Noël.
Au milieu des décorations, des lumières, au pied du sapin, bien souvent cachée derrière les cadeaux se trouve la crèche… tout comme il y a plus de 2000 ans, dans l’indifférence générale, Marie allait accoucher.
Déjà ce jour-là, il n'y avait pas de place pour Joseph et Marie enceinte.
Déjà à cette époque, la naissance de Jésus est passée inaperçue…
Mais pas pour tout le monde !
De simples bergers ont été les témoins privilégiés de l’évènement le plus important pour l’humanité, le jour où le Salut est venu parmi les hommes !
Dans l’indifférence générale !
Vu que la naissance de Jésus n’a pas été célébrée mondialement il y a 2000 ans, de nos jours, fêter Noël ne nous ramène pas automatiquement à Christ.
On accuse les chrétiens de prosélytisme lorsqu’on parle de notre foi, mais cela ne dérange personne lorsque des parents agacés nous interpellent parce que notre fils de 6 ans a révélé à leur enfant la vérité sur le père Noël (en sachant que ce personnage a été modelé par une marque de soda US pour des besoins marketing).
Aujourd’hui, à travers le monde, des enfants croient fermement qu’il existe et ce avec la complicité mensongère des adultes.
Tout est fait pour occulter ce que les chrétiens à travers le monde veulent célébrer : Jésus !
On fait croire aux enfants que le père Noël existe mais pas un mot sur Jésus-Christ !
Christ a été remplacé par le père Noël (qui possède tous les attributs d’un dieu : il connait tout le monde sur terre ; il vit dans un endroit entouré de neige qui rappelle la blancheur du ciel ; il juge les enfants pour savoir s'ils méritent un cadeau ; des elfes, rappelant les anges, travaillent pour lui dans le plus grand des secrets ; il se déplace partout et entre dans toutes les maisons de ceux qui l’attendent ; il se déplace à la vitesse de la lumière dans le ciel… )
La magie de Noël a remplacé la naissance de Jésus.
Le miracle de Noël contre la réalité spirituelle que nous célébrons ce jour-là !
Mais ne fallait-il pas s’y attendre ?
Ne voulant plus de fêtes païennes dans son calendrier, l’église universelle décida, il y a bien longtemps, de remplacer ces jours par des célébrations chrétiennes.
En remplaçant la fête païenne du soleil invaincu par la célébration de la naissance de Jésus, n’est-il pas logique que notre adversaire « le malin » veuille reprendre ce jour sous sa coupe ?
Ce remplacement marqua le début d'un combat spirituel… car c’est désagréable d’être remplacé !
Cela a pris du temps, mais de nos jours, entre la course effrénée aux cadeaux et les repas sophistiqués, Jésus a perdu sa place.
Lorsqu’on regarde attentivement, avec le temps, les fêtes de Noël ressemblent de plus de plus à n’importe quelles fêtes païennes.
En tant que chrétien, sommes-nous entrés dans la même dynamique ?
Que reste-t-il de ce jour choisi par l’église chrétienne primitive afin de célébrer, dans la joie, la naissance de notre Sauveur ? Cadeau de Dieu pour l’humanité ?
Il est peut-être temps de fermer boutique !
Et de se demander si le plus important n’est pas de retourner à la source pour se retrouver face à la simplicité de la crèche en remerciant l’Eternel pour le cadeau qu’Il a fait à l’humanité.
Harry
